Aujourd'hui, il y a de nombreuses mises à jour concernant la direction de Koursk.
Ici, les commandants russes ont réalisé que les précédentes attaques nord-coréennes coûtaient cher en pertes humaines tout en restant infructueuses. Cela a conduit à de nouvelles vagues d’assauts lancées dans différentes directions pour tenter de percer les défenses ukrainiennes en direction de Malaya Loknya. En réponse, les Ukrainiens ont déployé des munitions à fragmentation avec une précision impitoyable, infligeant des pertes dévastatrices et stoppant cette offensive de la manière la plus décisive possible.

Après les résultats désastreux des premières offensives des unités nord-coréennes près de Kruglyenke, le commandement russe a été confronté à une dure réalité : les tactiques de vagues humaines sur lesquelles ils comptaient ne donnaient pas les résultats escomptés. Avec des pertes croissantes et un moral en chute libre, il est devenu évident que déployer les troupes nord-coréennes isolément était une perte d’efforts. Leur formation inadéquate, leur équipement obsolète et leurs tactiques rigides de style soviétique, combinés aux lourdes pertes subies face aux défenses stratifiées ukrainiennes, ont clairement démontré que persister dans cette stratégie ne mènerait qu'à davantage d'humiliation et de carnage.

Prenant conscience de ces limitations, les commandants russes ont modifié leur approche, élargissant la zone opérationnelle en déplaçant leur attention de Kruglyenke à un front plus large incluant les positions près de Novoivanovka pour avancer vers le village stratégiquement important de Malaya Loknya. Cet ajustement reflétait à la fois leur désespoir et un pari calculé. Les Russes cherchaient à exploiter ce qu’ils percevaient comme des vulnérabilités dans la posture défensive ukrainienne. Ils visaient à étirer les forces ukrainiennes et à tirer parti de semaines d’assauts incessants susceptibles d’avoir affaibli leurs défenses. Cela aurait également pu mettre sous pression les lignes de communication terrestre ukrainiennes avec Novoivanovka, déstabiliser la logistique et éventuellement isoler les soldats ukrainiens dans le village.

Cependant, l’opération comportait de nombreux défis. Les forces ukrainiennes maintenaient une surveillance intense de tout le secteur, utilisant des drones et des réseaux défensifs bien coordonnés pour surveiller les mouvements ennemis. Bien que les troupes nord-coréennes apportent un avantage numérique et une doctrine d’assaut primitive sur le champ de bataille, ces bénéfices étaient contrebalancés par des désavantages flagrants. Les attaques reposaient sur des vecteurs étroits, ce qui les rendait hautement prévisibles et vulnérables aux contre-mesures concentrées. Les unités de défense ukrainiennes dans ce secteur avaient déjà acquis une expérience significative pour repousser de telles tactiques lors des assauts mécanisés russes similaires et concentrés sur Novoivanovka. Cela a contraint les Ukrainiens à ne s’adapter qu’à l’absence de véhicules blindés utilisés par les Nord-Coréens.

Lorsque les forces russes ont déployé les troupes nord-coréennes dans le secteur de Novoivanovka, les défenseurs ukrainiens étaient totalement préparés aux assauts d’infanterie pure des "vagues humaines" nord-coréennes. Le caractère implacable mais prévisible de ces attaques a permis aux unités ukrainiennes de peaufiner leurs stratégies défensives, combinant positions retranchées, artillerie et contre-mesures modernes. Parmi les armes les plus dévastatrices de l’arsenal ukrainien figuraient les obus à fragmentation, qui se sont révélés particulièrement efficaces contre les formations d’infanterie massées.

Des images géolocalisées montrent que lorsque les troupes nord-coréennes avançaient en vagues, les forces ukrainiennes déployaient des munitions à fragmentation avec une précision chirurgicale et des effets dévastateurs. Conçus pour disperser des sous-munitions sur une large zone, ces obus étaient parfaits pour contrer des assauts massifs, anéantissant des pelotons entiers en quelques instants. Les conséquences étaient catastrophiques, et l’impact psychologique sur les survivants était tout aussi sévère, avec de nombreux soldats hésitant ou refusant d’avancer après avoir été témoins du carnage. Cela contrastait fortement avec leur réponse initiale près de Kruglyenke, où ils avançaient malgré les tirs d’artillerie réguliers.

Dans l’ensemble, l’échec de ces assauts a mis en évidence les défauts fondamentaux de la dépendance russe envers des forces nord-coréennes mal équipées et mal entraînées pour atteindre des objectifs tactiques. Des analystes militaires ont confirmé que les pertes extrêmes, estimées à environ 300 morts et blessés seulement au cours des trois à quatre premiers jours de combat, ont contraint l’état-major nord-coréen à commencer à réapprovisionner leurs groupes d’assaut avec du personnel de leur 94e brigade séparée, encore en réserve. L’approche rigide et prévisible des unités nord-coréennes jouait directement en faveur des Ukrainiens. Associées à une forte surveillance et à l’utilisation de munitions à fragmentation, les assauts russes élargis près de Novoivanovka se sont transformés en un nouveau cauchemar. Les offensives incessantes russes et nord-coréennes n’ont fait que souligner le fossé croissant en termes de sophistication tactique entre elles et les forces armées ukrainiennes.
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